Après avoir passé quelques jours en famille à Paris, je prends un vol Paris CDG – Madagascar. Et pour la suite je verrai sur place. Ma carte d’embarquement en main, j’ai le temps d’aller boire une bière hors douane, dans l’aéroport. Puis le temps passe et c’est l’embarquement, et comme d’habitude, il y a un mic mac dans la carlingue: on me demande de me déplacer, vers un autre siège, vide, en attente, toujours en classe X; et je me retrouve à coté d’une africaine, si j’en juge par la couleur de sa peau.
« Bonjour, comment allez vous? Je m’appelle Xavier Meyer.Nice to meet you! »
» Bonjour je m’appelle Amina Déby. Nice to meet you too… »
(Belle entrée en matière, originale et distinguée, n’est ce pas?).
Et on continue à discuter en attendant que l’avion décolle.
Déby, mais vous êtes tchadienne? »
Elle est tchadienne, et se rend en vacances dans son pays.
Je parle de moi (j’adore ça), d’une escale que j’ai faite à Nd’jamena en rentrant du Zaïre, en direction de Niamey, de l’amabilité de l’inspecteur de l’aéroport qui m’avait laissé transiter sans visa…etc.
Et là, à voix basse, presque inaudible, très doucement:
« Monsieur Meyer, vous avez travaillé dans mon pays? »
Et voilà, ça continue, une question repère, pour s’assurer que je suis bien l’individu, qu’elle doit suivre, jusqu’à N’Djamena pour que l’Organisation ne perde pas ma piste.
Que dire? Je vais pas l’envoyer balader, et d’autre part j’ai horreur de mentir, je ne sais pas mentir..Et nous revoilà reparti pour une discussion sur son pays. Et quand je parle de mon métier, l’eau potable, j’ai remarqué que ça intéresse toujours tout le monde. C’est un très bon sujet, ça vaut largement le temps qu’il fait.
Le’escale arrive, finalement le temps est passé de manière agréable, et Amina sort de mon horizon, aussi vite qu’elle y était entrée. Mais qui va la remplacer maintenant?
Personne, ce n’est pas la peine, on sait que j’ai mon billet pour Antananarivo, je ne suis pas descendu à Ndjamena, donc on reprendra ma filature à mon arrivée à Madagascar.
Et je parviens à Madagascar, vers 17 heures. Gilles est là qui m’attend comme convenu. Un peu moins expansif qu’il y a quelques années, 17 ans déjà. On va prendre l’apéro dans son restau, il m’emmène à un hôtel pour déposer ma valise et prendre une douche, puis on va faire un tour en boîte.
Ensuite il est l’heure de rentrer à l’hôtel, avec une bien jolie gazelle.
Gilles passera me prendre à l’hôtel, vers midi, et on ira déjeuner dans son restaurant, à gauche de la route vers l’aéroport. Rien n’a changé depuis la dernière fois en 1995.
Et c’est l’assommoir qui commence: au rhum Mangoustan.
On mange tous ensemble sur la grande table, et la conversation monte. Et de quoi parle-t-on ? Evidement de filles, et de la politique gouvernementale d’éradication de la prostitution…Ce qui est bien avec Gilles; c’est qu’il connait tous les bars, restaurants, night clubs..etc et tous les propriétaires, patrons, gérants, serveurs…etc…..et les gazelles, mineures et majeures, célibataires, mariées, divorcées…etc… Et bien sûr il connait aussi les clients, les noctambules. Bref Gilles connaît à fond le monde interlope de la nuit (qui déborde aussi sur le jour).
Il m’emmène donc à droite et à gauche; et dans le milieu, Gilles est connu: à l’heure l’apéro, on nous offre de nombreux coups à boire, mangoustan, whiskies, pastis….
Pas étonnant que ses problèmes de santé se soient aggravés, depuis sa dernière hospitalisation à Lyon.
Mais nul ne peut lui conseiller de s’arrêter de boire, de mettre la pédale douce. Il veut « VIVRE », vivre jusqu’à la fin. Il va de plus en plus mal? Alors il faut vivre de plus en plus vite, c.a.d. continuer à Bouffer, Boire, et Baiser. Continuer à brûler la chandelle par les deux bouts.
Juqu’au bout! Comme Molière en scène! ou comme Dalida:
Et comme mon ami, Michel Bardy de Tahiti, dans son dernier post sur Face Book
« Bonsoir mes amis..retour à la maison. Plusieurs examens à passer la semaine prochaine..le cœur. Est toujours bon…peut être les artères bouchées..je le saurai jeudi prochain après scaner et exploration…dur de garder le moral..après les poumons ..le cancer du colon, fracture du bras, …kyste dans le cerveau..filariose, …la série continue…les médecins croyaient au début un AVC..car douleur au bras gauche et doigts ankyloses…fausse alerte..merci seigneur..
j’ aimerais profiter encore de la vie…..pas envie de partir..pas maintenant…bisous à tous mes amis qui m’ ont remonté le moral durant cette épreuve
..merci a ma famille aux médecins ..au personnel soignant..à la CPS..je vous love mes amis et vous souhaite un excellent weekend… bisous.. bisous »
“Mes amis j aimerai que vous ayez une pensée particulière pour mon ami, un frère: Jean Philippe chanteur du groupe Kassav. Ce dernier a fait un AVC il y a trois mois et il est toujours hospitalisé en Martinique..si vous êtes croyants priez pour lui..lors de mon hospitalisation a Paris en novembre dernier il est venu me rendre visite à l hôpital..homme de coeur..merci pour lui…amis de Martinique essayez de prendre contact avec lui..je l’ ai eu hier au téléphone et il a besoin de réconfort…..“
« Bonjour amis de Polynésie française. .. bonsoir amis de France et
d’ Europe.. après un malaise respiratoire à 23h hier soir..encore une fois j ai fini aux urgences sous oxygène..mes amis cessez de fumer…croyez-moi tôt ou tard. Vous allez le payer très cher…l’ état ou tout au moins les états sont complices ..ils vous assassinent avec des produits qui vous tuent..lorsque vous n’ aurez plus les poumons valides que vous manquerez d oxygène…croyez moi vous allez souffrir..manquer d oxygène et perdre connaissance…ne plus pouvoir respirer…c’ est comme si vous plongiez dans l océan, vous descendez..descendez…descendez et lorsque vous remontez vous
n’ arrivez pas à la surface il vous manque de l’ air…dur..très dur à supporter….un conseil mes amis arrêtez le tabac …..bisous à tous…je vous love ».
Eh bien, moi je suis un peu comme lui, ce qui me crée pas mal de problèmes du reste, mais je peux me raccrocher à ma passion pour mon métier, qui m’indique quand mettre la pédale douce sur ma vie de bâton de chaise.
Comme si dans la vie, il n’y avait rien d’autre…Il y a le métier, les satisfactions et l’argent qu’il procure….et les relations renouvelées une bonne vingtaine de fois dans une bonne vingtaine de pays. Le démarrage à chaque fois d’une nouvelle vie, au prix chaque fois, de véritables efforts d’adaptation. Mais toujours payés en retour.
Ça c’est que j’appelle une pensée positive, et j’essaye de m’y tenir, malgré les viciscitudes que je connais actuellement au Maroc, par exemple.
Le lendemain, comme convenu Gilles passes me prendre à l’hôtel, et nous allons directement à son restaurant. Pendant l’apéritif on se met un peu à l’écart, et Gilles commence à se confier. Premièrement il abandonné son projet hôtelier à Ambatoaloak ; l’argent sur lequel il comptait pour construire ses premiers bungalows a fondu comme neige au soleil. D’abord on lui avait volé la voiture de collection qu’il possédait et pensait revendre un bon prix, et ensuite il avait dû payer une forte amende à la douane à réception de la poubelle-colis que je lui avais envoyée des années auparavant. Et il me donne les détails de ce qui malheureusement c’était passé: recevant son avis d’arrivée d’un colis il s’était rendu à la l’aéroport, et sa poubelle hermétiquement close à la main, il se présente au comptoir des douanes, se demandant ce qu’il pouvait ben y avoir à l’intérieur. « Rien à déclarer, Monsieur Saunier? ».
« Si, ce qu’il y a à l’intérieur de cette poubelle! »
« Voyons voir cela » dit un des deux douaniers en se saisissant d’un cuter pour dégager le scotch afin d’ouvrir la poubelle. « Voilà, voyons voir ça ». Et il tire fort sur le couvercle, et lorsque celui cède brusquement le brigadier se retrouve avec une grosse biroute à la main.
Gilles sent son sang refouler de sa tête vers ses pieds. Il reste interdit, abasourdi, stupéfait. Lui non plus ne comprends pas tout de suite. Il plaide qu’il n’a rien demandé à personne, oui il connaît l’expéditeur pour avoir travailler au Zaïre avec lui, mais il l’a perdu de vue depuis des années….etc. Les douaniers sont furieux, et le menace de le mettre en cellule sur le champ. D’autant que depuis quelques années, le gouvernement ne plaisante pas, mais alors pas du tout avec les soupçons de prostitution….Pour s’en sortir, c’est à dire pour échapper à la garde à vue, au procès et à une lourde condamnation, Gilles doit payer sur le champ un gros, très gros bakchich.
A l’écoute de ce récit, je reste muet, écrasé de culpabilité. Comment ais-je pu être aussi con?
Je ne trouve rien à dire à Gilles. Sinon, après un long silence: « Et finalement Gilles, ta femme Lalao, elle a apprécié le vibro? »
Et voici sa réponse qui met fin à l’histoire:
» En plus, les douaniers l’ont gardé pour la mise sous scellés! »
Sale temps sur la planète…A mon avis, ils en ont plus probablement fait profiter leurs femmes, et leurs deuxièmes bureaux.
Pour oublier ces déboires, remontés à sa mémoire j’offre à Gilles le café et le rhum à volonté. Difficile de lui offrir le repas, nous sommes dans son restau. Et pour oublier ma connerie, je me saborde au Mangoustan.
On imagine donc dans quel état nous nous retrouvons au crépuscule. C’est alors que Gilles, s’approche de moi, et me murmure dans le creux de l’oreille gauche: « Xavier, ça t’intéresse toujours ce dont on avait parlé, à propos des filles? » Il me parle sur le même ton, que la tchadienne dans l’avion…
« De quoi tu veux parler Gilles? »
« Tu sait bien.. baiser avec sept filles, derrière le bar de ma copine, c’est toujours possible, si tu veux, ou même pourquoi pas quatorze? »
« 14? non merci, Gilles. Mais pourquoi pas 7? »
« OK, alors je vais arranger ça avec ma copine pour demain à l’heure de l’apéro. OK? » « OK Gilles! »
Et mon pote me ramène à l’hôtel. Nous sommes complètement farcis. Cependant le lendemain je me réveille à l’heure, et après une bonne douche froide, un p’tit dej et un bain dans la piscine, je me sens en forme, et appelle Gilles pour notre rendez vous chez sa copine. On va voir ce qu’on va voir, et moi je suis interressé pour cette expérience inédite. Je m’asperge d’un parfum d’Ilang Ilang, qui me rappelle le Tiare de Tahiti, en espérant que mes collaboratrices en fassent de même.
Nous nous garons devant un honorable établissement « chez Arlette. » A l’intérieur Gilles se prècipite sur Arlette, la patronne, sa copine, pour lui faire la bise. Et il fait les présentations:
« Xavier, dont je t’ai parlé hier »
Arlette, avec un grand sourire:
« Bonjour Xavier, alors c’est toi qui est intéressé par mes spécialités maison? »
« Oui Madame Arlette, c’est bien moi, Gilles t’as expliqué? »
« Exactement d’ailleurs, elles sont prêtes. Mais vous prendrez bien un verre, pour vous mettre le coeur à l’ouvrage? Le temps que je prépare le salon. »
Dans le bar, il y a trois mecs, accrochés au comptoir. L’un d’entre eux à une figure bien amochée, invraisemblable, comme s’il avait été brulé à l’acide. Devant lui sur le comptoir, à coté du verre de Mangoustan sur glace, un antique appareil photo, avec un flash à l’ancienne: une petite coupelle montée détachée de l’appareil sur le coté droit une avec petite ampoule en son centre.
Arlette revient, mets aimablement les trois gravos à la porte, et ferme son établissement. Gilles s’installe au fond de la salle, l’air détaché, son verre à la main. Comme prévu, il ne participe pas au débat, aux ébats.
« Voilà Xavier, vous pouvez entrer et vous mettre à l’aise..le partout entier est à vous pour une demie heure »
En fait il y a juste deux grands matelas de deux places, ce qui fait quatre au total. Hors nous sommes huit, il va falloir se serrer! Avant de nous laisser entre nous Arlette encaisse les billets rouges et fait entrer les dames, demoiselles, jeunes femmes.
Alors pour se mettre à l’aise on s’y mets moi et toutes. Même la barmaid restée derrière le comptoir, demande à se joindre à notre groupe sympathique. Dont acte.
Pour une fois je n’irai pas plus avant dans les détails, sinon que c’était la marée noire. Huit pétroleuses et un Vasa!
En fait, plutôt habitué à jouer au tennis à deux, je ne voyais pas comment passer au base-ball à sept…Je me laissais faire, c’était pas désagréable, mais je n’ai pas su vraiment en profiter. J’avais trempé mon biscuit dans huit coupelles mais sans avoir le temps de bien m’en occuper:
30 minute /8 = 4,29 minutes. C’était trop ou alors pas assez.
Et juste pour le plaisir, voici une série de contrepèterie relative au sujet. Si vous êtes connaisseur de l’art délicat du contrepet, régalez vous. Sinon rendez vous directement aux vidéos à la fin du présent article.
Contrepéteries:
L’une d’entre elles était arrivée à Madagascar à pied par la chine.
A l’idée de revoir la Chine, elle est envahie d’une étrange pâleur. Quant à moi, « à la vue des Nippons, la Chine se soulève ».
A cette chère collaboratrice, « je laisse le choix dans la date ».
Normal: « C’est une princesse, elle aime la dotation du roi ».
Pour Yvette, la patronne du restau, « aimer le blanc, c’est une histoire de goût » :
Par son acceuil chaleureux , elle me montre que l’Afrique est chaude et bonne hôtesse.
Je l’approuve volontiers: « C’est vrai, ses canicules m’emballent »
Puis Arlette me présente sa famille, si sympathique:
« j’adore votre frangin, et votre père à l’air mutin ».
Et on passe au repas:
« Pour bien dîner, il faut être peu. Et on ne peut pas dîner, si on n’est pas assez pur ».
« C’est dimanche: un coup de vin » ?
En entrée elle me sert de « délicieuses tripes aux papillotes ». « Et admirez donc l’écaille de ces moules »!
De plus pour prendre des forces, je lui demandais « une escalope avec une belle salade ».
« Avec un hachis Parmentier, peut être ?«
» Et voudriez-vous, Xavier, des nouilles encore? »
« Oui, volontiers, mais attention, la cuvette est pleine de bouillon ; et il faudra couper les nouilles au sécateur »
Comme dessert, j’ai mangé de « la tourte aux cailles et je me suis délectée d’une vieille fine sans dépôt ».
J’ai aussi goûté « un vieux marc très doux et j’ai apprécié la poire à la fine. C’était une fine appellation ».
Excellent repas donc, mais globalement ses « soupers manquent de pains ».
Et maintenant: « une bonne purge à cette vaisselle! »
Après ce repas de Roi, Arlette me propose un petit tour dans la nature: « assise sur la berge du ravin elle regarde les mutins qui passent ».
Je me présente alors comme un gros entrepreneur qui pétrit le béton à la tonne. « Quel beau métier: professeur! »
« Certes, mais je n’ai pas la philantropie de l’ouvrier charpentier..»
« Devenu riche à force de peiner, l’ouvrier roule sur les pépettes ».
« Elle, elle, habite les gîtes où elle a deux carrioles sans mulet.
Très croyante, « elle est folle de la messe ».
Elle s’y rends tous les dimanches avec son fils, mais le problème c’est que:
» dès qu’on touche à son petit banc, mon enfant boude ».
Pour se racheter de son métier d’entremetteuse, elle voudrais être nonne, sachant que:
« les nonnes aimeraient faire des chatouilles sur leur pape. »
« Les religieuses se lèvent au couchant et se passent facilement de pain jusqu’aux matines ».
Elle entretients son jardin, et je l’en félicite: « Arlette, si vous saviez ce que votre plante me fait! » » et vous avez bêché trois allées?! »
Si Arlette était un homme, elle serait un curé:
« Quant les curés se battent, les abbés se taisent ».
« Un curé précis refuse toujours le tennis ».
« Il court, il court, le furet. A l’évêché on peut voir un vieux plan de Gap ».
Un peu plus tard, nous écoutons la radio: mais voilà « qu’ Arlette me brouille l’écoute et j’ai une panne de micro ». « Cette jeune femme a l’art de décaler les sons ».
« Mais à vouloir aller plus vite que le son, vous risquez de vous briser la nuque! »
« Allons, chérie, essuie ça vite et bien ».
« Cette jolie fille habite Laval ».
« Elle revient de la ferme pleine d’espoir jusqu’au pont du Jura. Elle rêve devant un beau vendeur ».
« Elle avait un chapelet de citrouilles autour du cou ».
A quoi bon me pousser pour que je vous trompe?
Pendant nos ébats « la barmaid admiraient les rossignols du caroubier », puis finalement me demandait l’autorisation de se joindre à nous. Originaire d’Afrique du Sud, elle nous apportait la confirmation que « les populations du Cap sont laborieuses ».
« L’étudiante en archéologie rêve de tomber sur des fouilles curieuses ». Justementje suis un peu archéologue et « j’enfouit donc dans ses larges caisses le produit de mes fouilles curieuses ».
« Madame, il faut secouer les mites de vos habits« .
« Ma soeur taille des jupes au Pirée ».
« A la boutique des Milles Bottes, on solde des tennis de pro“. Empiler les culottes.
Apprendre à calculer en cent leçons.
Un petit calcul et on s’en va.
Le chercheur est fatigué après une belle thèse.
Aucun homme n’est jamais assez fort pour ce calcul.
Les étudiantes admiraient le factum du recteur.
La pratique intensive du tennis en pension donne aux jeunes une mine piteuse.
Les luxations répétées provoquent la fêlure.
A Wimbledon, le juge de touche s’est fait acculer derrière Sanchez.
J’ai des rebords à mes épaulettes.
A l’armée, le lieutenant veut défiler et le général m’engueule!…etc.
Bon, finalement ce nouvel exploit marquera la fin de mon séjour à Madagascar, car je prends l’avion demain matin pour l’île Maurice. Puis ec sera la Réunion où j’ai mon pote Eric, le jeune ingénieur hydraulicien rencontré au Niger…qui travaille à la Cie Générale des Eaux.